lundi 30 mars 2015

Instant nostalgie...

Aujourd'hui je fais parler la maman qui est en moi (et oui je suis aussi une maman ).

Cet après-midi, tu m’as demandé un bisou et un câlin. Demandé, oui, parce que tu es tellement plein de vie que souvent tu fais du mal aux gens sans le vouloir. Alors tu as appris à demander. Je t’ai souri, embrassé le front et pris dans mes bras.
Installé sur mes genoux, tu m’as demandé si tu pouvais m’enlacer avec tes petits bras. Demandé, oui, parce que j’ai eu un accident il y a quelques semaines. Tu ne voulais pas me faire mal. Je t’ai dit oui. Tes bras m’ont entouré. Tu as posé ta tête dans mon cou. J’ai posé la mienne sur la tienne. J’ai reniflé tes cheveux et je t’ai  également enlacé.

Tu as 6 ans. Tu réclames encore des câlins. Ta sœur en a 9, bientôt 10. Elle les refuse à présent. Cela doit être pour ça que j’ai vécu celui-ci avec autant de nostalgie. Je t’ai imaginé adulte. Grand gaillard me dépassant de trois têtes. Un homme avec sa vie. Un adulte qui ne demanderait plus les bras, enfin plus les miens. J’espère un homme épanoui, heureux et généreux.

Je t’ai serré fort en pensant qu’un jour ces moments n’existeront plus. Ta sœur a grandi. Tu grandiras. Ta petite sœur aussi. J’attendrais des petits-enfants pour encore remplir mes bras de cet amour. Mais en gardant dans un coin de ma tête que, dans votre vie d’adulte, vous ferez peut-être d’autres choix que de concevoir une famille.

Je me suis mise à te bercer comme quand tu étais bébé. Ta petite sœur dansait et chantait à coté de nous. Ta grande sœur a levé les yeux au ciel en partant se réfugier dans sa chambre.
Je me suis dis qu’un jour tu n’en auras plus besoin, de mes bras.  Bizarrement, c’est ce que j’espère… que tu n’en aies plus besoin. Réellement.

J’espère avoir suffisamment répondu à tes demandes d’affection depuis que tu es né pour qu’elles te nourrissent pendant des années. Chaque jour je veux te faire ressentir que tu es arrivé dans ce monde aimé.
Je souhaite que tu te le ressentes toujours, même quand je ne serais plus là. Tu n’auras qu’à fermer les yeux et te souvenir d’avoir été un enfant.
Je veux remplir tes souvenirs de mon soutien, de mon amour et de ma présence.

Toi et tes sœurs, vous grandirez. Je serais toujours avec vous, dans ces fondations que nous aurons construit ensemble. J’espère que mes erreurs ne seront pas trop nombreuses. Au point de peser sur vos vies. Dans le cas contraire, je souhaite, du plus profond de mon cœur, que vous arriviez à aller de l’avant. Ma plus grande crainte est  de vous faire ralentir.

Je t’ai bercé cet après-midi. Tu n’es plus un bébé. Tu es un enfant. Je t’ai imaginé un homme fort et confiant.

La personne que tu seras est fait de chacun de nos échanges présents. Nos rires inondent ton cœur d’insouciance. Nos câlins remplissent ton être de confiance. Nos jeux t’apprennent à voir la vie sous différentes facettes. Mes cris, parfois, encore trop souvent à mon gout, te montrent que la perfection n’existe pas, que la colère ne tue jamais l’amour… C’est pour ça que je ne te refuse jamais le refuge de mes bras. Tu peux me faire sortir de mes gonds, me faire râler, me faire crier… Jamais je ne te refuse ce refuge. Je sais que ce lien entre toi et moi. Ce lien entre toi et ton père. Ce lien entre moi et tes sœurs… est peut-être la chose la plus importante pour votre construction. Maintenant et à jamais.

vendredi 27 mars 2015

Ouuuuups !


C'est sorti tout seul. Je n'ai pas fait exprès... C'est peut-être bien ça le pire.

Une maman-employeur me dit :
Ah, votre travail, il est bien. Vous avez tous les bons côtés des bébés. Pas de réveils nocturnes. Pas à gérer les décisions importantes...





Je venais de passer une journée à essuyer des nez, ... 

tellement de nez que j'en ferai des cauchemars la nuit suivante


à entendre pleurer et à bercer,... 

mes oreilles sifflent et mes bras fourmillent

à me faire régurgiter dessus,... 

Non mon pull à la base n'a pas plusieurs couleurs ! 







Oui mais il y a un truc super chiant auquel on ne pense pas souvent. Ai-je dis, comme si de rien n'était

La maman écarquille les yeux et me demande ce que c'est.

Là c'est sorti tout seul.
Les parents des bébés. Je me demande si le mot « enquiquineur » n'a pas été inventé pour eux ... 

C'est là que je me suis souvenue que j'étais en pleine conversation avec mon employeur... un des parents des bébés jutement...








mercredi 25 mars 2015

Illustration de la vie quotidienne n°6, la grande aventure des plats préparés

Une fois par semaine, j'illustre le quotidien des assistantes maternelles par des GIFS, des photos détournées (ou non tient en fait ), des dessins peut-être, des chansons pourquoi pas ou que sais-je encore.








L'article a été modifié dans la journée à cause de l'atroce faute que j'avais laissé. Veuillez m'excusez. Ass mat travaillant 50h par semaine, maman de trois enfants et ayant des troubles"dys", des fois (souvent ?) j'ai des ratés. 




lundi 23 mars 2015

La bave du crapaud…





Décidément, les expressions et moi, nous nous aimons vraiment beaucoup !


Mardi, matinée au RAM.
J’adore y aller. Ce sont vraiment des matinées d’échanges entre enfants et entre collègues. La plupart sont très agréables.
Mais il y a ce groupe d’assistantes maternelles qui vient surtout pour papoter entre elles. Elles ignorent les nouvelles, ne leur disent pas bonjour (ou à peine) et chuchotent dans leurs dos. Puérilité garantie ! Pourtant nous sommes bien des adultes sur notre lieu de travail. Malheureusement le pire est la manière dont elles délaissent les enfants quand elles arrivent au RAM. Elles jouent peu (pour ne pas dire pas) avec eux, n’aide pas aux activités et ne participent pas au rangement.
Je ne m’en offusque plus. Je viens pour moi et les petits que je garde. Je fais ce que j’ai à faire en gardant dans un coin de la tête que je ne sais pas comment je serais après 15 ou 30 ans de métier.

Ce lundi a été un peu similaire aux autres. Dès que j’arrive dans un « atelier » (le RAM est divisé en plusieurs petits espaces), il y a une migration de ce groupe à l’autre bout de la pièce. Je suis nouvelle donc limite pestiférée. Je ne cherche pas non plus à m’intégrer dans ces conditions. Je discute avec quelques une des collègues. Les progrès de l’un, les progrès de l’autre, comment nous allons.
Je suis la petite Colombe bientôt trois ans (prénom changé en rapport avec l’expression « la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ») vers le coin dinette. Ce groupe d’assistante maternelle est juste à coté, me tournant volontairement le dos pour certaines. Il y a aussi la directrice de notre RAM qui essaye toujours un peu de les motiver. Une des femmes se retourne vers moi et entame la discussion.
                        « Olala Colombe c’est originale dis donc.
                        - Euh… oui…
                        - Cela ne doit pas être facile à porter.
                        - C’est joli, je trouve. »
La directrice tente un :
                        « L’enfant peut comprendre. Gardons nos jugements pour nous. Et puis chacun choisi le prénom de son enfant et chaque prénom est beau.
                        - Mouais…, répond-elle avant de se retourner vers moi. M’enfin c’est un peu bizarre. Non ? Vous ne trouvez pas ? »
Qu’attend-elle de moi ? Déjà critiquer, devant l’enfant, SON propre prénom, je trouve ça horrible. Mais essayez de convaincre l’assistante maternelle du dit enfant de faire pareil… ignoble.
                        « Je ne le trouve pas du tout bizarre. » dis-je avec fermeté.
La directrice du RAM attrape la barrette de Colombe, lui met dans la main et lui dit
                        « Tiens donne ça à ta MAMAN. Elle va pouvoir te la remettre. »
Colombe court vers moi en me hélant « Maman. Ma bayette s’il te plait. ». Je souris à ma directrice. Elle aurait très bien pu lui remettre elle-même. Mais, ainsi, elle a pu glisser innocemment que Colombe était ma fille. J’ai donc, évidement, choisi ce prénom si "horrible". Sous le teint livide de ma collègue, je remets la barrette de ma fille, lui embrasse le front et lui dit de repartir jouer.

Le fait que l’enfant puisse entendre n’était pas un argument valable pour cette collègue. En revanche que la maman, une adulte, soit présente l'a calmé… et BIEN calmé. Je peux encore voir la tête qu'elle a fait. C'était jouissif. Je me suis bien marrée intérieurement. Oui, j'assume ce petit coté mauvais (bon en même temps. Moi j'ai rien fait de mal. Je me marre juste qu'elle se soit fait prendre la main dans le sac). Je ne sais jamais comment argumenter dans ces cas là. Cette fois he n'en ai pas eu besoin. La situation l'a fait pour moi. J'ai eu du mal à retenir un bon gros fou rire.

Les enfants peuvent comprendre. Parler négativement de leur prénom (ou même de leur comportement) n’est pas bénéfique pour eux. Nous n’avons pas à porter des jugements, qui plus est sur des choix totalement subjectifs !


Je conclurai par une autre expression : l’arroseur arroser. Si vous en trouvez d’autres pour illustrer cette histoire n’hésitez pas à commenter.

samedi 21 mars 2015

Tolérance...



Je n'ai pas l'habitude de vraiment participer "aux journée de ..." qui sont toutes très nombreuses. Je réfléchis parfois personnellement à ce que cela signifie pour moi, la société, à ce que je fais tout au long de l'année pour la cause en question. Mais généralement j'oublie tout simplement.

Aujourd'hui c'est la journée mondiale de la trisomie. Je n'avais pas prévu un article. En outre, je porte déjà toute l'année des chaussettes dépareillées (oui oui elle est nulle ma blague. Mais c'est vrai. J'ai jamais une chaussette pareils ;) ). Mais aujourd'hui j'ai lu un statut et un article d'un blogger que j'appréciais beaucoup. Je ne le citerai pas. Je n'ai guère envie d'alimenter la polémique ( ou de lui faire de la publicité, là, aujourd'hui). En gros il lançait un peu énormément la pierre à ceux qui passait le tri test, faisait une amiosynthèse ou encore allait jusqu'à l'IMG.

Je suis d'accord sur beaucoup de ses arguments notamment sur le peu de fiabilité du tri-test et la sous information des futures parents sur l'amio. Après ces arguments de "qui sommes nous pour savoir qui a le droit de vivre ou de mourir ? " me fait frémir la colonne vertébrale. Cela sonne trop comme les arguments anti-ivg. Qui sommes-nous ? Personne. Le choix doit être un choix de couple.

Alors certains ont fait un palier avec l'autisme dans les commentaires. Et si on décelait l'autisme in utéro ... Cet argument me fait beaucoup penser à la loi de Godwin ( remplacement des arguments par une comparaison extrêmes.).
Figurez-vous que cet argument m'a déjà été sorti pour les problèmes de santé de mes enfants (et des miens de problèmes donc). " Ah et si on avait pu savoir que ta fille aurait tout ça, tu aurais avorté ?" Tout ça... Un asthme et de multiples allergies assez graves qui nous bouffent le quotidien depuis 9 ans et demi. En gros je soutiens l'avortement et l'IMG, donc forcément si j'avais su pour ma fille... Des raccourcis trop rapides d'esprits trop étriqués.

Je n'ai pas fait le tri-test pour les deux derniers. Pour la première je l'ai fait sans savoir à quoi il servait. J'étais une très très sage future maman qui suivait à la lettre ce que lui disait son médecin sans se poser de question.
Pour les deux derniers se fut tout le contraire et j'en ai fait râler des médecins, des infirmières, des sages-femmes et des secrétaires de laboratoire (j'en parlerai peut-être un jour.). Pour le deuxième je savais déjà que je ne pourrais pas avoir recours à une IMG s'il avait une trisomie 21. Mon mari lui n'avait pas d'opinion. Il m'a suivit un peu angoissé. Pour la troisième nous avons pris ce chemin ensemble. 

Pourtant je n'ai jamais jugé ceux qui n'était pas prêts à faire ce choix. On ne sait jamais ce que nous réserve la vie. Les choix et les opinions que nous avons à un moment donné peuvent changer en fonction de notre vécu. Ne jamais dire jamais.

A notre époque nous choisissons quand nous voulons des enfants (plus ou moins hein ). Nous choisissons si nous en voulons ou pas. 

Nous sommes 5 dans la famille. 4 membres sont allergiques et asthmatiques. La cinquième l'est surement aussi. Nous sommes en cours de diagnostic. Un ou plusieurs membres de la famille ont peut-être un autre soucis de santé (en cours de diagnostic également ). La quotidien est parfois violent, éprouvant et étouffant. Nous avons fait une croix sur notre envie d'un quatrième enfant pour ces raisons là. Je sais déjà que, s'il devait y avoir un quatrième, je n'assumerai pas un enfant lourdement handicapé. J'aurais déjà du mal à gérer un autre enfant allergique ou asthmatique.  Donc je ne veux plus d'enfant. Si je devais tomber enceinte sans l'avoir voulu, je ne sais pas ce que je ferais. Je ne sais pas quels seraient mes choix.

Dans mon métier je suis confrontée à tout ça. Je dois être humble, tolérante et garder mes jugements négatifs pour moi.
J'ai toujours allaité mes enfants plus d'un an. Ma dernière va avoir trois ans et tète toujours. Vu le taux d'allaitement dans notre pays, je rencontre très peu de mères employeurs qui allaitent ou qui allaitent au-delà de 3 mois. Cette décision ne m'appartient pas. Je ne comprends pas ce que c'est de choisir de ne pas allaiter. Mais ai-je besoin de comprendre, moi en tant que mère, pour être une assistante maternelle à l'écoute ? Déjà en tant qu'amie, soeur, cousine,... je n'avais pas besoin de comprendre. Ce n'est pas ma vie. 
En tant qu'amie, professionnel ou membre de la famille, j'ai déjà rencontré plusieurs femmes ayant découvert leur grossesse tardivement. Elles n'ont pas pu avorté. Elles l'auraient surement fait si elles avaient pu. Est-ce que cela remet en question le droit à l'avortement ? Est-ce que cela fait de ces femmes des hypocrites qui n'aiment pas leurs enfants ?
J'ai accouché une fois sous péridurale et deux fois sans.
Je mange bio et local. Je suis végétarienne. Mais je suis déjà aller au mac do (bordel et j'en ai vraiment honte à chaque fois ).

Donc oui dans le meilleur des mondes tout serait simple... Mais les bisounours ça n'existe pas. Le père noël non plus. Nous ne sommes pas dans le meilleur des monde. Nous devons faire avec des personnes qui ne vivent pas comme nous, qui ne choisissent pas les mêmes chemins de vie que nous. 
Quoi de mieux que la tolérance et la bienveillance pour vivre tous ensemble ?

Donc, oui, j'assume de soutenir la journée mondial de la trisomie, d'avoir de l'empathie et de trouver courageuses les familles qui le vivent, sans savoir si MOI je pourrais le faire. N'est-ce pas ça la tolérance après tout ?

mercredi 18 mars 2015

Les aventures du Chat Mallow #1



Les aventures de Chat Mallow compte pour l'illustration de la semaine.
Une fois par semaine, j'illustre le quotidien des assistantes maternelles par des GIFS, des photos détournées (ou non tient en fait ), des dessins peut-être, des chansons pourquoi pas ou que sais-je encore.


Mallow fin connaisseur des meilleurs "riens" cuisinés par nos enfants.




Les photos sont prises avec les propres enfants de l'assistante maternelle. Cette dernière ne laisse pas son chat approcher des enfants qu'elle garde. Il n'en a d'ailleurs pas envie. Il fuit le bruit pendant la journée. Cependant quand monsieur le chat rentre après une difficile journée de travail une journée d'aventure à fuir l'aviation enfantine, il se retrouve à devoir s'occuper des enfants de son humain. Chat d'ass mat un métier difficile !

lundi 16 mars 2015

Révélations

Révélations sur le métier d'assistante maternelle. Certaines pourraient également parler à des parents.

Attention véritables scoops dans cet article ! 


1) Ce métier est mauvais pour la ligne. Et oui tu fais des pâtisseries pour les enfants presque tous les jours. Difficile de ne pas succomber quand l'odeur de gâteaux envahie la maison. Le sport que tu fais en leur courant après, désolée de te le dire, ne compense pas. A un moment donné faudra forcément manger moins que ces petits êtres humains en pleine croissance.

2) Si tu es ass mat et que tes maman de deux enfants minimum, chez toi ça sera toujours le bazar. Ca sera propre, mais ça sera le bazar. La nuit, si tu as réussi à ranger après ta journée de travail, ta maison restera ordonnée quelques heures. Sinon ce sera le cas seulement le matin avant le réveil de tes propres enfants.
Tu rangeras pendant 20 minute à une demi heure. Tu passeras à peu près le même temps à faire le ménage. Les prunelles de tes yeux se réveilleront. Ils commenceront à déranger. Mais ce n'est qu'un petit échauffement avant l'arrivée de ceux que tu gardes. Bonjour les tornades !
Bref tu auras compris... Bazar, bazar, bazar !

3) La suite logique du point numéro 2 : tu passeras ta vie à ranger !
Si si. Dès que tu as un moment du libre, tu ranges. Rien ne reste ordonné bien sûre ( cf point n°2), mais cela te permet de pouvoir continuer à voir le sol de ta maison en fin de journée.

4) Tu perdras toute crédibilité dans une assemblée d'adulte. Quand tu te mets à chanter des comptines alors que tu n'es pas accompagné d'enfants, généralement tu ne tardes pas à faire rire ou à passer pour une folle. Pendant un apéro entre amis, en faisant les courses, dans la file d'attente du cinéma,... C'est plus fort que toi. Les habitudes sont cruelles ! Mais ne t'en fais pas le ridicule ne tue pas. Bonne nouvelle, n'est-ce pas ?

5) Tu recevras des cadeaux : bouts de bois, cailloux, bouts de papier ou autres trésors. Si vraiment tu es aimé par les enfants, ils voudront bien te confier leurs crottes de nez. Mais, là, c'est vraiment si tu es devenue la nounou adorée de toute la famille. Tu as en de la chance. Ils te l'apporteront comme un trophée.

6) Certains parents craignent. Ils te feront comprendre que tu n'es que la nounou. Ni un parent, ni un docteur, ni quelqu'un qui s'y connait dans la petite enfance (Si si il y en a qui nous confie leurs enfants, vu l'estime qu'ils ont de nous, on se demande pourquoi),... S'ils craignent seulement avec toi et pas avec leurs enfants, tu sais serrer les dents.
Toi tu sais que justement tu es LA nounou. Tu sais pourquoi tu fais ce métier et tu le fais avec passion. La reconnaissance que tu attends, c'est la confiance que les enfants ont pour toi. Et puis plus les années passeront et plus tu les repéreras ces parents irrespectueux de ton métier. 

7) Quand tu tombes sur des employeurs bien, tu peux devenir leur meilleure alliée pour les assister dans leur parentalité. Vraiment, ce partenariat rend le quotidien plus serein pour tout le monde.

8) Tu passeras des heures à consoler des larmes, à bercer, à surveiller une fièvre, à jouer, à courir, à devoir déborder d'énergie tout en essayant d'en conserver pour t'occuper de tes propres enfants le soir.

9) Tu te taperas des migraines atroces dès qu'il s'agira de comprendre le coté administratif de ton métier. Les salaires, les congés payés, les absences à déduire ou non, ... Mais je te rassure un jour ça finit par devenir compréhensible... Ou alors tu t'habitues juste aux migraines.

10) Les enfants arriveront toujours à t'amadouer avec un sourire, un câlin, un dessin,... Même s'ils ont fait les pires conneries toute la journée, ils savent que tu as un coeur en guimauve et que tu ne peux pas résister.


vendredi 13 mars 2015

On parle du blog !



Il y a quelques semaines, une journaliste m'a contacté. Nous avons papoté trente minutes environ. Oui papoté parce que je ne sais pas comment elle s'y est retrouvée dans mon débit de parole et dans la conversation que je faisais passer du coq à l'âne.

J'ai loupé la publication l'article avec l'opération de mes dents de sagesse et les vacances scolaires. Mais mieux vaut tard que jamais, je vous présente l'article. Il est frai, léger et sans prétention comme le parti-pris que je souhaite pour Ram : récit d'ass mat.


"une vie de nounou décortiqué sur le web" a été publié le 21 février 2015.

En voici quelques extraits :
"Elle [parle ] de son métier avec légèreté."
"[...] la jeune femme est plutôt d'un naturel optimiste et c'est avec humour qu'elle partage ces remarques malvenues dans [son] blog."
"Ses posts se nourrissent également d'anecdotes racontées par des amies nounous (note de moi même. : Elles ne sont pas toutes mes amies. Certaines me contactent sans me connaitre personnellement. )"


Voilà vous en avez peut-être appris un peu plus sur mon envie de tenir ce blog. Peut-être auriez-vous d'autres questions à me poser ! Alors j'ouvre les commentaires ici (là juste en bas :D ) pour me poser les questions que vous voulez. J'essayerai d'y répondre.


A vous !